Le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a changé de nom pour manifester sa mutation. Place désormais à l’ARPP, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité.
Première initiative, la création d’un jury de déontologie publicitaire, opérationnel le 1er octobre : Il est vrai que la France était le seul pays en Europe qui n’en possédait pas. ce jury se comprendra 9 personnalités indépendantes et sera présidé par Marie-Dominique Hagelsteen, membre du Conseil d’Etat, experte au Conseil de la concurrence et ex-président du BVP.
Autre instance nouvelle, le CPP (Conseil paritaire de la publicité), composé de 9 associations et 9 professionnels, et présidé par une association de consommateurs. Ce conseil sera doté de la sanction suprême, la publication des mauvais élèves sur un site Web dédié, le «name and shame» des Anglo-Saxons.
En Grande-Bretagne, cette publication qui a lieu tous les mois est aussi attendue que celle de la composition du nouveau gouvernement ! Pour les cas les plus graves, on pourra acheter de l’espace dans les journaux ».
Notons que l’ARPP est seulement compétente pour la publicité, c’est-à-dire pour le message qui passe au sein d’un espace publicitaire, mais pas en dehors.
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