Les deux technologies que sont les puces RFID (puces sans contact) et les nanotechnologies, posent de nouvelles problématiques en matière de protection des données personnelles.
En effet leur échelle nanométrique leur confère une invisibilité ou quasi-invisibilité. Certaines puces RFID mesurent moins d’un millimètre, d’où leur usage massif pour diverses finalités, par exemple, le passe Navigo de la RATP. La CNIL a identifié le danger que présentent ces puces RFID et et plus encore les nanotechnologies qui permettent d’équiper une personne à son insu et ainsi d’accéder à ses données et le tracer. Dans le cadre des RFID, la CNIL avait déjà proposé des solutions permettant d’améliorer la protection des données à caractère personnel : désactivation du dispositif à la demande des personnes, sécurisation des données au sein de la puce pour empêcher leur captation frauduleuse, etc. A titre d’exemple, citons le passeport électronique équipé d’une puce sans contact qui stocke des données numériques accessibles à faible distance par un lecteur. Compte tenu des risques de captation frauduleuse des données liés à la technologie sans contact du passeport électronique, des mesures particulièrement sécuritaires ont été prises, notamment le cryptage des échanges de données entre la puce et le lecteur.