Après le différend entre Danone et son partenaire chinois Wahaha, un nouvel épisode risque de tendre encore plus les relations entre la Chine et ses partenaires étrangers.
Schneider Electric, le groupe français d’équipement électrique, vient d’être condamné à payer 330 millions de yuans (31 millions d’euros) de dommages et intérêts à la firme chinoise Chint pour contrefaçon de brevet. Il s’agirait de la plus grosse peine infligée par la justice chinoise dans une affaire de propriété intellectuelle.
La cour populaire de Wenzhou, situé sur la côte est de la Chine, a ordonné à l’entreprise française de cesser la production, dans son usine de cinq modèles de produits de basse tension dont la technologie était détenue par le groupe Chint et lui a donné 10 jours pour dédommager la société chinoise.
Visiblement étonnée par cette condamnation sans précèdent, l’entreprise française a indiqué qu’elle allait faire appel de la décision.
Réalisant 6% de son chiffre d’affaires mondial en Chine, le groupe Schneider Electric, devenu l’un des premiers acteurs étrangers dans le secteur de l’équipement électrique, a déjà réussi à faire condamner pour contrefaçon plusieurs fabricants locaux.
Affaire à suivre.