S’exprimant sur un conflit de marques entre la marque Camel pour le tabac et la marque Camelo pour le café, le TPICE a apporté des précisions sur les éléments caractérisant le parasitisme.
Ainsi, le seul fait que la similarité des éléments verbaux et figuratifs des marques ne peut être fortuite, ne suffit pas à prouver le parasitisme.
Pour le TPICE, la société titulaire de la marque Camel devait par ailleurs démontrer que sa marque jouit d’une image positive susceptible d’être détournée dans le domaine de la société attaquée, à savoir le café.
Références :
TPICE, 5e chambre, 30 janvier 2008, affaire T-128/06, Japan Tobacco Inc c/ OHMI –