De plus en plus de textes prévoient la possibilité de recourir à des dispositifs de vote électronique pour des élections où le vote par correspondance était traditionnellement utilisé.
Ainsi en 2006, a eu lieu le premier scrutin politique par vote électronique autorisé par le législateur. Cependant l’avenir du vote électronique dépend étroitement de la qualité et de la sécurité des solutions techniques mises en place. Aussi, dans son avis du 23 février 2006, la CNIL a constaté que malgré les efforts déployés, les mesures de sécurité et de confidentialité adoptées à l’occasion du vote électronique de 2006 étaient insuffisantes eu égard au caractère particulièrement sensible du scrutin.