Laurence Neuer rappelle que durant des mois, des experts de tous les horizons ont exposé leurs points de vue sur la façon dont les moteurs de recherche doivent traiter les demandes de « droit à l’oubli ».
- Devoir de mémoire,
- liberté d’expression,
- e-réputation,
- déni,
- repentir,
- vie privée, etc., et autres enjeux véhiculés par cette question permettront d’affiner les critères du déréférencement, lequel n’implique pas l’effacement des contenus sur le site-source, mais leur désindexation à partir du mot-clé concerné.
« L’oubli numérique dépend de la machine et on ne peut pas demander à une machine qui, par définition, est là pour collecter des données, de les oublier ! C’est inconcevable en l’état actuel de la technologie. La désindexation, l’effacement, le déréférencement, ce n’est pas l’oubli. Les données restent toujours stockées quelque part. Pour oublier, il faut purger. C’est la seule solution ». Gérard HAAS avocat
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