I. Techniques de protection de l’e-réputation

Cette conférence est la première partie de la formation sur l’e-réputation, elle sera consacrée à l’apport d’une solution logicielle d’e-réputation dans l’écoute et la compréhension des opinions postées sur la toile et de comprendre comment le droit de la concurrence protège l’e-réputation des entreprises.

  • Web 2.0 et E-réputation : Le Web 2.0 socle de l’E-réputation/ Quels sont les bénéfices et apports d’un outil d’e-réputation ? Par Laurent Lefoll DGA AMI Software
  • E-réputation et le droit de la concurrence. Par Jean-Louis Fourgoux, avocat Gesica Paris Pereire, Fourgoux et associés
  • Questions/réponses.

De nos jours, chacun peut contribuer à faire, ou défaire, une réputation surle web. Le développement des technologies de l’information et des nouveaux moyens de communication permet la propagation d’informations ou de rumeurs, en provenance de diverses sources, accessibles à tous de manière quasi instantanée, et contre lesquelles il est très difficile de réagir. Les acteurs économiques doivent donc s’y préparer et apprendre à gérer leur e-réputation, donnée désormais incontournable.

L’e-réputation peut se définir comme l’image d’une personne, d’une entreprise, d’une marque, telle qu’elle est perçue par les internautes en fonction des éléments à leur disposition sur le web. Cette e-réputation, située au croisement de la réputation et de l’internet, est donc façonnée par l’ensemble des opinions la concernant sur les réseaux numériques. Ainsi, les sources sur lesquelles peut se construire l’e-réputation d’une entreprise sont multiples : les réseaux sociaux, les blogs, les sites concurrents, les forums de discussion, les sites de collecte d’opinion…

Désormais, le développement des applications pour Smartphones et du m-marketing élargissent la sphère à surveiller en matière de veille d’e-réputation. En effet, ces nouveaux canaux de communication peuvent induire l’utilisation des logos de marques et engager la responsabilité de leur éditeur ou directeur de publication du fait des contenus qui y sont publiés. Les réseaux sociaux peuvent permettre à leurs utilisateurs de nuire à des tiers, à leur image, en publiant des photos, etc. A titre d’exemple, ils peuvent être le terrain d’infractions telles que l’usurpation d’identité, l’atteinte à l’honneur ou à la réputation, ou encore être utilisés comme moyen technique pour commettre d’autres types d’infractions.

On comprend donc que le contrôle de l’e-réputation va devenir une prioritépour l’ensemble des acteurs économiques. En effet, tout comme une réputation classique, l’e-réputation peut être bonne ou mauvaise. Cependant, les informations circulant sur la toile à une vitesse démultipliée, les impacts négatifs vont en être ressentis beaucoup plus fortement et rapidement, de telle sorte que sans contrôle, l’e-réputation est une fatalité.
A l’inverse, bien maîtrisée, l’e-réputation peut devenir un challenge.

II. Techniques de défense de l’e-réputation

Cette seconde partie traitera de la défense de l’e-réputation sur les réseaux sociaux et comment se défendre face à des actes de cybercriminalité. L’e-réputation étant aussi une question de droit de la presse, un point sera ensuite effectué, avant de s’interroger sur les risques de la communication des entreprises sur le web 2.0.

  • E-réputation, réseaux sociaux et cybercriminalité E-Réputation. Par Gérard Haas, avocat, Gesica Paris Etoile, Haas Société d’Avocats
  • E-réputation et droit de la presse. Par Christophe Bigot, avocat, Gesica Paris Victoire, Bauer & Bigot
  • Les risques de la communication des entreprises sur le Web 2.0. Par Alexandra Villeneuve, auteur de l’ouvrage « E-Réputation »
  • Questions/réponses.

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