Les terroristes s’attaquent aux médias mais plus généralement aux intérêts français. Avec ce regard, il convient d’en conclure que toute entreprise peut en être victime.
En 2007, l’Estonie, ayant connu un sursaut d’hyper connexion suite à son passé soviétique, a été visée par une importante cyberattaque. Le pays est resté paralysé plusieurs jours, l’attaque ayant bloqué les réseaux informatiques des services publics, des banques et de la plupart des systèmes connectés. La France est mieux protégée mais l’est-elle suffisamment ?
C’est pourquoi chaque dirigeant politique, chaque dirigeant d’entreprise ou même chaque individu ne doit plus se demander si le cyber risque existe mais doit s’interroger sur le moment où interviendra l’attaque.
Développer une armada de pare-feu informatiques est capital mais verrouiller juridiquement l’accès à ses données sensibles et stratégiques est tout aussi primordial. En effet, établir des protocoles et des habilitations spécifiques, individuelles et contrôlées renforce la vigilance en délimitant un périmètre et peut dissuader des attaques externes mais surtout internes.
Il convient toutefois de ne pas céder à la paranoïa mais simplement d’être vigilant et d’éviter les situations à risque en ayant à l’esprit que cela n’arrive pas qu’aux autres.
En effet, seule la combinaison des protections juridiques, techniques et informatiques parviendra à minorer le risque en complément des mesures gouvernementales de lutte contre le terrorisme et le piratage informatique.
