Certes, cette méthode était déjà connue ; cependant, sa possible application relevait de l’infaisable. Pourtant, les deux chercheurs affirment pouvoir espionner un clavier en interceptant les ondes de celui-ci via un récepteur qui peut être placé jusqu’à 20 mètres de distance.
Il est vrai qu’un clavier émet des ondes électromagnétiques variant en fonction du caractère tapé. Il suffit alors de lire ces ondes et de déchiffrer le message tapé par l’utilisateur.
Observons que cette technique s’est montrée efficace sur toutes sortes de claviers : PS/2 (les filaires), mais également sur les sans fils (connectés en USB). Les chercheurs ont simulé 4 attaques différentes sur 11 modèles de claviers (datant de 2001 à 2008). Ceux-ci se sont montrés vulnérables à au moins une attaque sur quatre.
Ce nouveau mode de piratage risque d’en rendre plus d’un paranoïaque ! D’autant plus que la technique n’est qu’à ses premiers balbutiements. D’après les deux chercheurs, les « attaques peuvent être sensiblement améliorées, puisqu’ils ont utilisé des équipements peu couteux ».
Affaire à suivre…
Références :
Anne Confolant, « Votre clavier d’ordinateur peut dévoiler ses secrets », 24 octobre 2008 – voir le document
Jérôme G., « Sécurité : les claviers d’ordinateur peuvent être écoutés », 22 octobre 2008 – voir le document
Julie de Melson, « Les claviers menacés de piratage à distance », 22 octobre 2008 – voir le document