Intelligence économique : un axe de développement pour les avocats

1) Pourquoi le réseau Gesica a-t-il choisi ce thème de l’intelligence économique pour son congrès 2011?

Gérard HAAS : L’intelligence économique se décline selon deux axes, l’un offensif, l’autre défensif.

Les affaires d’espionnage industriel, qui font régulièrement la une des journaux, prouvent que nos systèmes d’informations restent vulnérables. Or, la valeur d’une entreprise dépend largement des informations stratégiques qu’elle détient et qu’elle protège. Certes si plusieurs projets de loi ont été élaborés aucun n’a été soumis au vote des parlementaires, et force est de constater qu’aucun n’avait pour objectif principal d’encadrer l’intelligence économique, en revanche ils font tous référence à la notion d’information économique à caractère protégé. C’est pourquoi, appréhender l’intelligence économique comme l’art de traiter des informations, qu’il faudra tantôt rechercher, tantôt mettre à l’abri des indiscrets, permet au droit de retrouver une place stratégique.

En pratique, l’avocat est un acteur indispensable et incontournable en matière d’intelligence économique.

Il y a donc en la matière un marché et il est normal que le réseau Gesica s’en préoccupe. Ce congrès, dont le thème est précisément « Intelligence économique, quels enjeux ?», est l’occasion de démontrer en quoi la gestion de l’information est devenue primordiale dans la vie et la survie d’une entreprise.

2) Si les avocats ont intérêt à se positionner par rapport à l’IE, comment expliquez qu’ils soient encore réticents à utiliser des solutions performantes de traitement automatisé de l’information et de la connaissance?

Gérard HAAS : Aujourd’hui, de nombreux éditeurs proposent des logiciels de veille, et d’intelligence économique. Cependant, ces solutions technologiques sont complexes et nécessitent une formation. Or, peu de cabinets d’avocats peuvent dédier des ressources humaines à ce type de prestations. C’est pourquoi, la veille concurrentielle, le suivi de la réputation et, de l’image de l’entreprise. sont souvent confiés à des agences de communication qui collectent les informations, leurs rapports sont ensuite transmis à un avocat, et font l’objet d’une qualification et d’un traitement juridique. Ainsi, les collaborations entre agence de communication et avocat se développent de plus en plus.

Dans tous les cas, les avocats doivent :

Mais pour cela, il faut du temps et l’avocat en manque toujours. C’est la raison pour laquelle, il préfère se consacrer à la qualification et aux traitements juridiques de quoi ??

3) Vous animerez lors de ce congrès une conférence sur la solution Gesica intelligence économique, ce qui est assez novatrice. Pouvez-vous rapidement nous présenter l’intérêt de recourir à ce type de solution informatique ?

Gérard HAAS : Il s’agit d’une solution qui permet en ligne de lancer des opérations de :

Pour plus d’informations, je vous invite d’ores et déjà à consulter le site www.lexatis.fr

Chaque avocat dispose d’un accès réservé pour lancer ses recherches et reçoit sous 48 heures maximum un rapport qu’il complétera par des commentaires proposant, selon les cas, des actions offensives et/ou défensives.

Ainsi, l’avocat sera au centre de la stratégie d’intelligence économique de l’entreprise.

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