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Objets connectés, les tendances pour 2015 et après

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Les objets se multiplient dans notre quotidien, le chiffre d’affaires généré a été multiplié par deux entre 2013 et 2014 selon l’étude de l’institut GfK (le plus grand institut de marché et d’étude marketing allemand et le quatrième au niveau international). La croissance de ce marché porteur vient gommer le léger recul de 2,5% du chiffre d’affaires réalisé par l’ensemble des biens techniques s’établissant à 15,1 milliards d’euros en 2014.

Le secteur des objets connectés fait donc l’objet de toutes les attentions et les prévisions de croissance sont très optimistes. En effet, l’étude citée prévoit qu’il se vendra 2 milliards d’objets connectés entre 2015 et 2020 en France. Chaque foyer devrait posséder en moyenne une trentaine d’objets connectés à cette échéance.

Au-delà de l’enthousiasme des consommateurs de posséder la dernière innovation aux vertus plus ou moins ludiques, ces derniers recherchent et trouvent l’aspect pratique et la plus-value qu’ils apportent dans leur vie de tous les jours.

Les objets connectés, des facilitateurs de vie

En investissant le domaine du confort et du bien-être, les objets connectés séduisent le grand public. Leurs aspects ludiques contrastent avec la technologie mise en œuvre mais rassurent le consommateur qui prend un certain plaisir à les découvrir, les utiliser et les collectionner.

Jouant sur la politique de l’offre, les objets connectés créent des besoins nouveaux liés au contrôle de divers paramètres tant personnels que professionnels :

– Bien-être et sport : balance intelligente, montre connectée,
– Loisir : gadgets et mini-drones,
– Domotique : La maison connectée où règne la domotique est aujourd’hui une réalité et elle se démocratise.

Surfant sur la politique de la demande, les objets connectés offrent des innovations pour satisfaire les besoins des consommateurs :

– Economie d’énergie : thermostat, régulateur d’arrosage,
– Sécurité : alarme, détection,
– Santé : suivi cardiaque, diabète…

Mais le défi du secteur pour atteindre le consommateur ne sera pas virtuel. Le coût étant relativement conséquent pour certains équipements, notamment concernant la domotique, la notion de gadget laisse vite la place à la notion d’investissement. Les consommateurs veulent voir la réalité des capacités de fonctionnement via des démonstrations et une expertise du vendeur. Les objets connectés ne sont donc pas une exclusivité de la vente en ligne ayant pourtant bien des points communs avec eux.

Il convient de noter que des enseignes traditionnelles se penchent sur ces nouveaux biens de consommation avec grand intérêt. En effet, les objets connectés relatifs à la santé (contrôle de la glycémie, du cœur…) ont tous leurs places dans les pharmacies tout comme les montres connectées et GPS dans les magasins de sport… L’étude GfK prévoit qu’à l’horizon 2020, 40% des ventes des objets connectés seront réalisées dans des circuits dont l’objet premier n’est pas la vente de produits technologiques.

Les effets combinatoires des objets connectés

Les effets combinatoires des objets connectés sont souvent inattendus et induits de la prolifération de ces derniers. En effet, ces derniers, interagissant entre eux, démultiplient leurs services. C’est aussi une des raisons du succès des objets connectés, en avoir plus pour encore davantage de services et d’applications. Il s’agit d’un cercle vertueux de consommation.

Désormais des objets programmés peuvent communiquer et interagir entre eux et cela suscite des problématiques juridiques liées à la sécurité des données. En effet, le risque de piratage est accru car une faille dans la sécurité d’un objet pourrait mettre en danger les autres.

Les « wearables », la démocratisation des objets connectés

Les « wearables » sont les objets connectés à porter sur soi, en général sous forme de montre ou de bracelet. Selon l’étude, le chiffre d’affaires du secteur a atteint 90 millions d’euros en 2014. Les prévisions pour 2015 sont de près de 2 millions de montres connectées.

Le terme « wearable » laisse de plus en plus la place à la notion de « contrôlable ». En effet, l’objet porté deviendra le dénominateur commun de la plupart des objets connectés de la maison notamment. L’objectif étant de pouvoir tout gérer à distance et de n’importe quel endroit en levant simplement son poignet…

Soulignons que l’utilisation des objets connectés soulève des problématiques juridiques notamment relatives à la collecte et au traitement des données collectées qui peuvent avoir un caractère personnel au regard de la Loi Informatique et libertés et du respect de la vie privée.

Les utilisateurs de ces services et les fabricants ou distributeurs doivent veiller à garantir un maximum de sécurité juridique pour les utilisateurs notamment en prenant un soin particulier dans la rédaction des conditions générales d’utilisation (CGU).

Vous avez des questions sur le droit des objets connectés ou sur les Conditions Générales d’Utilisation, n’hésitez pas à contacter notre pôle, en cliquant-ici.

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